As I cut my own throat
I feel warmth for the last time
As blood runs down my chest
Symbols carved into trees
With seemingly no meaning
Scars leave a message
In the emptiest flesh
Pools that grow beneath
Fueling fires, floods, and failures
Surrounded by rodents
Waiting to be fed
Life and esteem
Red in my reflection
Grey up above me
White is my surroundings
Wonder and worry
Red in my reflection
Grey all around me
White surroundings
Blue is what I seek
Birds fall from skies
Making room for smog
A flailing distress
In a world full of mess
Looking for brightness
Only in the shadows
Praying for blight
To consume the dark
Creating light through fire from the dead
Harboring hatred
Waiting here for a savior of any
Shape or form
Shackled to old behaviors
Behind a locked door
Damián est un peu un créateur de miracles : il peut faire voir la lumière à quelqu'un qui ne voit pas, faire ressentir la tristesse à la personne la plus antipathique, faire voyager celui qui est emprisonné. Otro, court E.P de Sadness, est une invitation à une forme d'oubli. Les deux pistes sont absolument magnifiques, partagées entre la nostalgie ("Olvidar") et la tristesse... enthousiaste sur "Dejar y Seguir" — aussi étonnant que ça puisse paraître, mais Damián sait faire ça. Très impactant. Jordan Vauvert
Agnosia, comme Hiraeth quelques mois plus tôt, est un split avec cinq groupes qui gravitent autour de Sadness et qui s'épanouissent dans le même style que le sien, à savoir un post-black metal triste à tendance punk — j'ai envie de paraphraser Garrus dans Mass Effect 2 en disant cette fois : "la déprime, c'est comme la chtouille : quand on en a, autant en faire profiter les autres". Et, encore une fois comme sur Hiraeth, je suis ébloui par la cohésion globale : toutes les pistes sont superbes ! Jordan Vauvert
Tokyo band contrast black metal's brutal complexity with shoegaze's abyssal grandeur, resulting in an LP that feels crushing, yet infinite. Bandcamp New & Notable Aug 24, 2022
La discographie de Sadness est constellée de démos et compilations de morceaux à part (il faut dire que Damián est un compositeur acharné). Mariposa ("papillon" en espagnol) en fait partie et, de la même manière que cet insecte est maudit par une vie éphémère, nous passons de vie à trépas en seulement une heure au travers de morceaux d'abord chargés de vitalité — le paroxysme étant sur l'instrumental "Liliana" — puis toujours plus déchirants jusqu'à ce piano funèbre dans "Wounding".
Carpe diem. Jordan Vauvert