I felt my own weakness die
In a desert of shadows
I became the wind
In the deepest darkness
A nameless android fell
In a place of lost memories
Eating its kin
In a land where it once lived
I fell with grace
In a city filled with light
Red eyes gazing down
In a land full of distorted dreams
In a dark hole above a city
In a cradle in the sky
How long can I continue to believe
In a world laden with deceit and pain?
How long can I lie to myself
As I despair at the dark future of this world?
Damián est un peu un créateur de miracles : il peut faire voir la lumière à quelqu'un qui ne voit pas, faire ressentir la tristesse à la personne la plus antipathique, faire voyager celui qui est emprisonné. Otro, court E.P de Sadness, est une invitation à une forme d'oubli. Les deux pistes sont absolument magnifiques, partagées entre la nostalgie ("Olvidar") et la tristesse... enthousiaste sur "Dejar y Seguir" — aussi étonnant que ça puisse paraître, mais Damián sait faire ça. Très impactant. Jordan Vauvert
Agnosia, comme Hiraeth quelques mois plus tôt, est un split avec cinq groupes qui gravitent autour de Sadness et qui s'épanouissent dans le même style que le sien, à savoir un post-black metal triste à tendance punk — j'ai envie de paraphraser Garrus dans Mass Effect 2 en disant cette fois : "la déprime, c'est comme la chtouille : quand on en a, autant en faire profiter les autres". Et, encore une fois comme sur Hiraeth, je suis ébloui par la cohésion globale : toutes les pistes sont superbes ! Jordan Vauvert
Tokyo band contrast black metal's brutal complexity with shoegaze's abyssal grandeur, resulting in an LP that feels crushing, yet infinite. Bandcamp New & Notable Aug 24, 2022
La discographie de Sadness est constellée de démos et compilations de morceaux à part (il faut dire que Damián est un compositeur acharné). Mariposa ("papillon" en espagnol) en fait partie et, de la même manière que cet insecte est maudit par une vie éphémère, nous passons de vie à trépas en seulement une heure au travers de morceaux d'abord chargés de vitalité — le paroxysme étant sur l'instrumental "Liliana" — puis toujours plus déchirants jusqu'à ce piano funèbre dans "Wounding".
Carpe diem. Jordan Vauvert